Sensibilisation

Nous dirigeons une politique d’éducation artistique ambitieuse, atypique, tous azimuts, souvent reliée à des projets d’artistes et répartie sur toute la région.
Dans un souci constant d’excellence et de vulgarisation de la danse, nous soutiendrons des initiatives existantes, des partenariats solides avec les structures éducatives et des ateliers de transmission.

La fonction sociale de la Compagnie Illicite Bayonne

Dans une période où les citoyens peinent à trouver leur juste place dans une société de consommation en mutation, où le sens du travail est malmené, où la révolution environnementale s’amorce, loin des centres, dans les zones rurales, dans la ville aussi, de petite ou moyenne taille, la Compagnie Illicite Bayonne apporte un regard poétique sur le monde et permet aux citoyens, quelles que soient leurs origines culturelles et sociales d’y prendre part. Mes créations, alliées à une politique ambitieuse d’éducation artistique, permettront une présence sur le territoire, en lien avec la population.

La Compagnie porte une attention particulière au milieu hospitalier, notamment les services pédiatriques.

La Compagnie Illicite Bayonne aura l’avantage d’une structure légère, facilement nomade, qui peut s’adapter à différents contextes pour partager le goût de la danse.

Enfin, et en adéquation avec l’éthique du projet, nous serons attentifs aux principes suivants : pas de conflit d’intérêts, pas d’embauche de membres de sa famille en tant que permanents, pas de privilèges pour les demandes de stage et services civils transmis par l’équipe, favorisation de l’altérité dans le recrutement.

La danse, un art de l’instant

Même l’éloge de la culture le plus performant n’a que peu d’effet si personne n’a l’occasion de voir les œuvres ou de les comprendre. Un encouragement de la culture moderne doit par conséquent comporter des mesures qui facilitent son accès, transmettent les œuvres et s’ouvrent à un nouveau public. Ceci concerne toutes les classes d’âges : les enfants et les jeunes, qui sont le public du futur, et les adultes qui sont le public d’aujourd’hui et de demain. Comment les enfants pourraient-ils s’enthousiasmer pour une forme d’art dont ils ne soupçonnent même pas l’existence ? Comment les adultes peuvent- ils comprendre un langage qu’ils ne connaissent pas ?

Le travail médiatique doit toucher tous les âges et englober tous les partenaires. Des exemples de succès en Grande-Bretagne ou les Pays- Bas montrent qu’il faut commencer tôt à s’intéresser : la danse doit être comme la musique ou le dessin, partie intégrante de la scolarité obligatoire. Au-delà, il faut des projets hors scolarité qui permettent de faire une expérience culturelle. Ceux-ci seront exercés par des médiateurs professionnels, travaillant très étroitement avec les écoles, les organisateurs et les danseurs et chorégraphes.

Le travail de médiation doit être fait là où la danse a lieu : sur la scène. Les organisateurs et les compagnies ont la possibilité de faire connaître au public la compréhension pour cette forme d’art qu’est la danse. Dans le travail de médiation sont également impliquées les instances de soutien, les associations, archives, écoles et universités.

La Danse est un art de l’instant d’où l’importance des notes et des documents qui consignent pour la postérité les œuvres chorégraphiques. Ils doivent être conservés dans des archives ou des collections ouvertes au public. Les documents historiques et les supports audiovisuels sont des sources importantes pour les danseurs et chorégraphes dans le processus de création de nouvelles pièces ou pour leur permettre de revisiter ou remonter des pièces déjà existantes, et sont indispensables à la formation et à la recherche. Pour un art de la scène tel que la danse, la conservation de l’héritage culturel dépasse le simple fait de rassembler des documents : pour valoriser le répertoire actuel et historique, il est fondamental que des œuvres majeures soient de temps à autres présentées sur scène. Cela contribuera grandement à sensibiliser et à former le public.

La présence de la danse dans les médias et dans les revues spécialisées est indispensable à sa visibilité, à sa diffusion et à la transmission d’un savoir. Articles et comptes-rendus informent les danseurs, chorégraphes et le grand public, et sont les matériaux qui alimentent la recherche.